Bouchon anti-bouchons

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« Bouchon anti-bouchons » ou comment « traiter le mal par le mal » Entourant Jean-Jacques RAFFAELE, Maire de La Turbie, une brochette de deux douzaines d’élus, parmi lesquels, le Président du Conseil Général, Eric CIOTTI, les Sénatrices Dominique ESTROSI-SASSONE  et Colette GIUDICELLI, le Député-Maire de Menton, Jean-Claude GUIBAL, le Président de la CARF, Patrick CESARI, les Conseillers Départementaux, Xavier BECK et Sabrina FERRAND, ainsi que de nombreux Maires des Communes environnantes, ont pris la tête d’un cortège pédestre de 200 personnes environ, qui a bloqué la circulation automobile, Lundi 1er Juin, entre le Carrefour Ste. Catherine, lieu du rassemblement et la Mairie.

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Manifestation pacifique, citoyenne, encadrée, qui s’est déroulée sans le moindre incident, mais dont la tenue ne doit pas masquer le ras-le-bol des usagers, turbiasques comme automobilistes, qui ne supportent plus les interminables bouchons pour traverser le village.

 L’un de nos lecteurs nous signalait avoir mis 25 minutes entre l’aéroport de Nice et le péage de La Turbie et QUARANTE CINQ minutes entre le péage et la Mairie…! Sur-consommation de carburant, pollution de l’air, retards au travail, sécurité des piétons menacée, autant d’arguments pour exiger la réouverture de la bretelle de l’A8, fermée depuis de nombreuses années. ESCOTA interrogée, argue d’un « rayon de giration » non conforme… Que dire en ce cas, de celui de la bretelle de MENTON ou encore de celui du VISTAERO ? Bien évidemment, cet argument masque l’essentiel: le coût d’aménagement de cette sortie. Puisque l’aspect financier est évoqué, notons au passage, que le contournement de Nice par l’autoroute, celui de Roquebrune et de Menton sont gratuits, alors que celui de La Turbie est payant et que cet élément pèse sur le choix de l’itinéraire pour de nombreux automobilistes et poids-lourds.

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Certes, l’ouverture de cette bretelle ne résoudra pas tous les problèmes du flux automobile dans le village, mais cela contribuera à le délester quelque peu. L’autoroute, entre Nice et la frontière italienne, n’offre pas les services que l’on est en droit d’en attendre, la traversée de La Turbie souffre du manque de vision des anciens décisionnaires qui auraient pu relier directement le quartier Ste Catherine à la route de Cap d’Ail en évitant la traversée du village. Et l’on ne peut que regretter l’abandon du projet de création d’un métro souterrain reliant la Cruella à Fontvieille avec un parking de délestage de 2 à 3000 places sur le site de la carrière…

DSC_8227 (1)Il ne reste plus qu’à espérer que ce premier traitement pacifique et bon enfant « du mal par le mal » sera entendu; dans le cas contraire, il faut se préparer à un sit-in au péage de l’autoroute, ce que notre Groupe « La Turbie, mon village » avait d’ailleurs inscrit à son programme!

Indéniable succès de cette première manifestation dont on peut espérer que le message qu’elle porte a été entendu. Sinon, elle ne sera que le prélude à un autre rendez-vous, probablement plus persuasif…!

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