DETRAS Acte 1 Scène 4

Début Juillet, le bureau de vente du programme était installé sur la voie publique à côté de la Mairie, interdisant ainsi le stationnement de trois véhicules.

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Quatre mois après, le bureau n’est toujours pas ouvert au public. La commercialisation ne peut en effet être entreprise avant que soit arrêtée la liste des ayants-droit aux logements. Ce que le promoteur n’avait apparemment pas anticipé. Bonne nouvelle pour les finances communales: il paie la location des emplacements utilisés.

Une famille de jeunes turbiasques, actuellement logée en primo accession à la propriété, avenue de la Pinède, nous demande dans quelles conditions elle pourrait prétendre à un logement plus grand car la famille s’est agrandie, tout en bénéficiant du même statut.

A la question posée en Mairie, il nous a été répondu que « cela n’était pas possible et qu’il leur faudrait se tourner vers le marché libre s’ils quittaient leur logement actuel ».

Cette disposition ne nous semble pas cohérente: un jeune couple sans enfants, qui intègre un logement à coût maîtrisé en primo-accession, est appelé à voir sa famille s’agrandir, sans pour autant que ses revenus aient augmenté lui permettant d’accéder au marché libre. Il conviendrait de prévoir des « passerelles » permettant d’intégrer un logement plus spacieux, sans pour autant perdre le bénéfice de la primo-accession.

Une réflexion sur « DETRAS Acte 1 Scène 4 »

  1. La liste des ayants-droits au logement risque de prendre quelques retards car le flou artistique qui entoure les conditions à remplir pour pouvoir prétendre obtenir un « logement abordable » sont si mal définies qu’on y trouve tout et son contraire.
    L’accession abordable, mais qu’es aquò ?
    Non, ce n’est pas une spécialité occitane, plutôt un concept immobilier de portée générale.
    On le trouve aussi répertorié sous des vocables comme « accession à prix maîtrisés » ou « accession à coût maîtrisé ».
    Ce concept fait partie de la logique floue savamment entretenue dans le microcosme de l’immobilier neuf. A tel point que l’on se demande parfois si ceux qui le poussent en avant sont conscients du peu de lisibilité de ce « Schmilblic » dans l’esprit du grand public.
    Pas étonnant, car de nombreux professionnels ne savent pas davantage quelle est la case où ranger ce machin qui est plus une idée, déclinée différemment suivant les latitudes, qu’un dispositif réglementaire bien identifié.

    Comment voulez vous que soit définie de manière universelle cette idée d’accession abordable alors que le socle de l’accession sociale n’est toujours pas établi officiellement à ce jour ?
    Et comme l’accession libre n’existe pas davantage… enfin si, mais par défaut. Comment voulez-vous qu’on puisse y prétendre alors qu’elle n’est pas réglementée !!!
    Et pourtant, on est bien, dans l’esprit du politique, dans une logique de sandwich : le social, l’intermédiaire et le libre.
    Car il est si facile de penser comprendre quand on simplifie la réalité.
    En résumé, rien n’est défini, mais tout existe ! Un peu comme l’immensité de l’univers…
    C’est donc l’essence de la démarche qu’il faut retenir : l’accession à prix abordable comme celle à prix maîtrisé, c’est le jambon du sandwich (et si on sort du sandwich, c’est qui les jambons ?).
    Le morceau de pain du dessous c’est l’accession sociale et celui du dessus, avec la croûte, c’est l’accession libre.
    Comprenne qui pourra !

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