Nous avons demandé à Yvonne DELEPINE, que nous vous avions présentée dans LTMVMag du mois d’Août dernier, ancienne Présidente départementale de la Ligue pour la Protection des Oiseaux mais toujours très active au sein de la L.P.O. en qualité de responsable départementale, de nous commenter le récent et très impressionnant vol de « migrants » dans le ciel turbiasque.
Vous êtes certainement nombreux à avoir vus et entendus des oiseaux de grande envergure survoler notre village d’ouest en est les 20 et 23 février. Non, ce ne sont pas des oies sauvages mais des grues cendrées (grus grus). Cet oiseau, d’une longueur de 96 à 119 cm et d’une envergure de 180-222 cm, migre actuellement. Dans les Alpes Maritimes nous avons déjà observé de beaux passages de grues cendrées, avec environ 5000 individus comptés dans une seule journée, mardi 23, au-dessus de La Turbie. Levez les yeux et tendez l’oreille, d’autres pourraient passer d’ici fin mars. Le nombre de grues choisissant de survoler les Alpes Maritimes semble être en augmentation. Malheureusement la situation est plus dramatique pour d’autres espèces.
Le 23 février, entre deux vols de grues, la première cigogne noire de la saison est passée discrètement dans le ciel turbiasque. Le 24 ce sont les premières hirondelles de fenêtre qui nous ont survolés et le 27 les premières hirondelles rustiques.

Et pour ceux qui veulent en savoir plus sur les grues cendrées:
Nos hirondelles de fenêtre et rustique reviendront chercher les nids en forme de coupelles des années précédentes et les martinets noirs et pâles retrouveront les cavités sous nos toits pour y élever leurs petits, capturant un grand nombre de mouches et de moustiques pour les nourrir. Les hirondelles et les martinets jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes en participant à la régulation des populations d’insectes. Ces oiseaux protégés connaissent un déclin alarmant en France. La destruction de leurs nids est, avec les pesticides et la profonde altération de leurs habitats, l’une des causes principales de leur déclin. Ainsi, entre 1989 et 2007, les effectifs d’hirondelles rustiques et de fenêtre ont chuté, chacun, de près de 39%. La migration prénuptiale a bien commencé et se poursuivra dans les semaines à venir, avec en mars le passage de nombreux circaètes jean-le-blanc, dont beaucoup s’arrêteront pour nicher dans notre département.
Bien d’autres espèces survoleront notre village, et en mai nous pourrons observer le passage des bondrées apivores, souvent en groupe, et les très colorés Guêpiers d’Europe. Tous ces oiseaux vont repasser au-dessus du village, cette fois d’est en ouest, à l’automne. En septembre et octobre les ornithologues de la LPO seront présents à l’observatoire ornithologique du Fort de la Revère et pourront répondre à vos questions sur le merveilleux phénomène de la migration.
http://paca.lpo.fr/sorties-nature/agenda
Si vous avez des questions à poser à Yvonne DELEPINE ou des commentaires à faire, des photos à publier, n’hésitez pas: nos colonnes vous sont ouvertes !
Yvonne Delépine
Coordinatrice du Groupe Local Littoral Niçois et Mentonnais
Ligue pour la Protection des Oiseaux LPO PACA
Tél : 04 92 10 86 80
Mail : ydelepine@free.fr
Siège social : LPO PACA – Villa Saint Jules – 6 Av. Jean Jaurès – 83400 HYERES LES PALMIERS – tel : 04 94 12 79 52
Site : http://paca.lpo.fr – Base de données collaborative en ligne : http://www.faune-paca.org
Deux nouvelles astronomiques ont eu un large écho dans la presse ces dernières semaines et il se trouve que la recherche azuréenne y est impliquée. La première est celle de la « découverte » de la neuvième planète du Système Solaire. ll n’est pas vraiment correct de parler de « découverte » car la planète n’a pas encore été vue. Deux astronomes du California Institute of Technology, dont
La planète aurait elle-même une orbite très allongée, qui l’amène 1.000 fois plus loin que la Terre du Soleil tous les 20.000 ans. Cependant, les astronomes américains n’ont pas pu déterminer où cette planète se trouverait actuellement sur son orbite.
Dans notre numéro de Décembre, nous vous avons présenté le projet d’une jeune et dynamique turbiasque, Laura GIACCO qui se proposait de créer, avec Thomas, son compagnon, 





Il y a quelques semaines nous vous avons demandé d’apporter votre aide à la création innovante et bien dans l’air du temps d’une jeune turbiasque, Laura GIACCO, qui souhaitait ouvrir une épicerie en « économie circulaire », avec des produits bios, locaux de préférence et en vrac, pour éviter les emballages perdus.
Si l’ouverture, prévue initialement pour fin Décembre, a connu un peu de retard, dû pour une large part à la complexité administrative à laquelle se heurte tout innovateur en France, ce temps a été mis à profit pour offrir aux futurs clients un cadre exceptionnel… qui donne envie d’acheter bio

bien que très présent dans notre vie quotidienne: le caroubier… Sa longévité peut atteindre… 5 siècles ! Dans l’Antiquité sa graine a servi d’unité de poids pour les pierres précieuses, en raison de sa grande régularité de poids: 0,20g environ, ce qui a donné naissance au carat ! La caroube offre beaucoup d’autres utilisations, en raison de sa forte teneur en sucre, en fibres, en oligo-éléments, en fer, en pectine… Présent dans la commune, sa production annuelle e
NANO, ( cf. LTMV Mag du mois de Mai 2015), nous invitait à un vernissage, le 14 Août à GATTIERES où ses sculptures étaient exposées aux côtés des peintures de Catherine SALET
Toiles de Catherine SALET, marbres, mais aussi bronzes de Nano étaient parfaitement mis en valeur dans le lumineux Espace culturel de la commune. Une occasion de plus d’admirer l’incroyable talent de ce surdoué de la sculpture qu’est NANO. Et une occasion de plus de regretter que La Turbie ne prenne pas la mesure de l’exceptionnelle qualité de ces oeuvres en taille directe, sans épure ou dessin préalables. 
A gauche, Siddartha en marbre faisant face à lui-même, en bronze. Le blanc et le noir se complètent. Le Ying et le Yang en quelque sorte. (Siddartha, autre nom du moine errant Bouddha au Vème siècle avant notre ère)
