A l’origine, le funambulisme était un art du cirque. L’acrobate circulait sur un câble tendu entre deux poteaux, protégé par un filet en cas de chute et assisté d’un balancier pour faciliter son équilibre. Mais ça, c’était « avant ». Aujourd’hui, les acrobates pratiquent de nouvelles disciplines, en plein air qui vont de la « shortline », à quelques dizaines de centimètres du sol, à des traversées de grande longueur surplombant des vides impressionnants. On parle alors de « highline » ou encore de « slackline », assez proches de l’alpinisme et de l’escalade dont elles utilisent souvent les points d’ancrage dans le rocher. Les sangles, ancrages, systèmes de tension, ont fortement évolué ces dernières années, ce qui autorise des performances de plus en plus spectaculaires. Les pratiquants ne sont en aucun cas de doux farfelus, inconscients du danger, mais bien des sportifs entraînés et parfaitement équipés.