Archives de catégorie : Vie du village

DETRAS… hélas ! (Acte 1-Scène 1)

panneau detrasNous inaugurons ce mois-ci, une rubrique qui ne manquera pas de contenu, dans les mois et les années qui viennent. A la manière d’une pièce de théâtre qui ne fait pas sourire la majorité de la population, elle se déroulera en 4 actes.

Acte 1: la préparation du chantier

Acte 2: le chantier

Acte 3: l’attribution des logements

Acte 4: la vie du village avec DETRAS.

Pour cette première scène de l’acte 1,  ce panneau qui avait été apposé à l’entrée du chantier et qui a disparu au bout de quelques heures… Fausse joie pour ceux qui auraient pu penser que le projet immobilier était abandonné! Il s’agissait simplement d’une initiative quelque peu prématurée du promoteur qui n’avait pas respecté la réglementation en vigueur concernant l’affichage public !

DETRAS… hélas! (Acte 1-Scène 2)

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Pour cette scène 2 de l’Acte 1, il s’agit de l’espace de vente implanté sur le parking jouxtant la Mairie, mis à la disposition du promoteur, à titre gracieux, « en raison du caractère social de ce programme immobilier » nous a t’ il été précisé. Sans doute. Sauf que DETRAS ne comprend pas QUE des logements sociaux. Et qu’une participation financière aurait pu être demandée en contrepartie de la suppression de trois ou quatre places de stationnement pendant de longs mois, privant la commune d’une ressource… et les automobilistes d’une possibilité de se garer. A moins que ce promoteur soit un mécène, construisant des programmes immobiliers, sans profit commercial, ce qui justifierait l’aide communale !Qui sait?

Il convient toutefois de préciser qu’en contrepartie de cette mise à disposition à titre gracieux, le promoteur réalisera une maquette de présentation du programme DETRAS en 3D…

Ce qui veut dire, en clair, que la mairie finance la réalisation de cet élément publicitaire de vente ! Trop fort le promoteur !

Dernière info: l’installation de ce bureau de vente était prévue pour la fin Août. Sauf que le promoteur l’a installé dès le début du mois… Sans contrepartie supplémentaire ? Décidément, les « marchands du temple » n’ont rien perdu de leur audace!

La course de carrioles par Jean-Claude BARRAL

D’ordinaire, nous ne couvrons pas les événements qui ont déjà été commentés par le quotidien local. Mais cette première course de carrioles organisée par le Comité des Fêtes a été un réel succès populaire qui mérite quelques nouvelles photos qui nous ont été envoyées par Cathy BARRAL avec un commentaire de Jean-Claude BARRAL, le chroniqueur sportif de LTMV Mag.

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Concurrents et organisateurs avant le départ

Ce dimanche 5 juillet 2015, il faisait un « cagnard » à ne pas mettre un chameau dehors; pourtant, les jeunes et les moins jeunes du comité des fêtes de La Turbie, n’ont pas hésité à tomber leur beau polo jaune, et à transpirer dur, pour installer des ballots de paille qui protégeaient le circuit de cette première course de carrioles dans la descente du Fort de la Tête de Chien.

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Tel un Romain sur son char ! Ave !
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Pas de contrôle d’alcoolémie pour les carrioles !

Une fois les stands installés, les pilotes occasionnels ont été briefés par le directeur de la course Flo Plébani,. Ils ont réglé les derniers détails de leur machines et le départ lancé a été donné. Onze bolides,  sophistiqués, aérodynamiques,  tendances, après avoir été ralentis dans l’épingle des villas de France-Télécom, affrontaient la grande descente jusqu’au parking des tennis avec les terribles dos d’ânes devant les parkings des Hauts de Monte-Carlo.

Des vainqueurs bien sûr, mais surtout beaucoup de convivialité, DSC9993 DSC9946d’ambiance bon enfant, et de plaisir pour cette belle réussite du Comité des Fêtes qui espérons-le, ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Version 2Félicitations à tous et à l’année prochaine avec encore plus de bolides et autant d’amusement.

Jean-Claude BARRAL

Et nous joignons nos félicitations à cette formidable équipe de jeunes turbiasques et à leur Présidente Chantal ! Bravo à tous!

PARKING DU MONT AGEL

Pkg Mt Agel DSC8658Dans notre numéro de LTMV Mag de Juillet, nous avons exprimé nos regrets de voir un lieu aussi central  réservé à 51 automobilistes,- ce qui ne résoud pas, même partiellement-, le problème du stationnement dans le village-, alors qu’il eût été plus utile d’édifier un centre communal dédié à l’ensemble de la population: par exemple, une véritable médiathèque avec salle de projection, de spectacles, de conférences, d’expositions, des locaux pour les associations etc.

Nous vous proposons aujourd’hui de nous dire quelle est votre expérience concernant l’utilisation de ce parking. Répond-il à ce que vous en attendiez? Il vous suffit pour cela d’ajouter un commentaire à cet article. Nous le publierons avec vos seules initiales si vous le souhaitez.

Parking du Mont-Agel: un « beau » (?) gâchis !

photos afp

La montagne a accouché d’une souris…

Le projet initial était de 120 places, ce qui aurait permis d’alléger, de manière significative, le problème récurrent du stationnement. Ce projet nécessitait toutefois une partie souterraine. Devant les coûts très élevés d’une telle entreprise, la CARF qui était partenaire, n’a pas donné son accord. Le projet a donc été revu à la baisse, pour finir comme une peau de chagrin… à 52 places.

Certes, 52 places, sont préférables à rien du tout. Cependant,  lorsque le projet initial de 120 places a été abandonné, il fallait renoncer au projet lui-même. Un tel emplacement méritait mieux que de garer 52 voitures. Par exemple, un Centre communal abritant, notamment, une vraie médiathèque, avec une salle pouvant accueillir des conférences, des spectacles audio-visuels, des expositions, ainsi que des salles réservées aux Associations. Ou encore des logements. L’intérêt de la collectivité a été sacrifié à 52 voitures, sans alléger pour autant le problème du stationnement dans le village. Du gâchis.

Cela  est d’autant plus regrettable que la médiathèque actuelle n’est pas adaptée pour recevoir des conférences avec projections, même si l’exiguïté des lieux permet une proximité avec les intervenants.

De plus, cela eut évité de sacrifier le charme authentique du four banal, au coeur du vieux village, qui aurait pu abriter un petit musée des traditions turbiasques.

Peu respectueux de son environnement…

Ce bardage de bois, qui vieillira mal, eût été plus adapté dans une station de sports d’hiver ou dans un village de Haute-Savoie. Et que dire de sa proximité immédiate avec le Trophée qui impose pourtant des règles architecturales très strictes. Réservées aux  habitants?

Coûteux…

photo afp

Près de 2 M€ d’euros, soit près de 37.000€ pour un emplacement, ce qui est supérieur à la moyenne nationale, même si dans dans notre région les coûts sont élevés en raison de la topographie. (L’article paru dans Monaco-Matin  du 19 Juin, mentionne un coût, études et réalisation, de 1.755.000€. Ce montant omet cependant l’indemnité d’éviction du Garage National, soit 230.000€ ! Le coût total est donc bien de 1.985.000€ !)

Ces remarques ne concernent en rien la réalisation technique du parking lui-même. Les installations et les matériaux sont de qualité. Une question toutefois: pourquoi avoir choisi un accès dans la partie haute de la route du Mont-Agel, alors qu’un accès dans la partie basse, plus proche de l’intersection avec la route de Menton, eut-été plus efficace? A savoir également: la rampe d’accès est à double flux, montant et descendant avec un alternat par feux…

Un parking niçois équipé

Et un  regret: l’absence de bandes murales de peinture, dans le prolongement du marquage au sol. En cas de stationnement par l’arrière du véhicule, il n’est pas possible de se guider sur les marques du sol, alors que le marquage mural, visible des rétroviseurs, permet de centrer le véhicule sur son emplacement. Ce dispositif, peu coûteux, aurait permis un plus grand confort d’utilisation. Peut-être n’est-il pas trop tard?

DEFIBRILLATEUR: Comment ça marche?

sigleINFORMATION PREVENTIVE AUX COMPORTEMENTS QUI SAUVENT

Grâce aux Sapeurs-Pompiers de MENTON, nous inaugurons cette rubrique mensuelle avec une première fiche explicative sur le D.A.E (défibrillateur automatique externe)

Notre objectif: faire en sorte que vous soyez en mesure d’utiliser un D.A.E sans crainte, en cas d’urgence. Trop de personnes ont peur d’aggraver la situation de la victime par une utilisation maladroite. Or, le seul risque que vous courrez EST DE SAUVER UNE VIE…!

 Le DAE est entièrement automatisé. Il procède lui-même à l’analyse de l’état de la victime et il ne déclenchera pas de choc électrique s’il considère que cela ne le nécessite pas.  Une fois encore: le seul risque que vous courrez EST DE SAUVER UNE VIE…

LA TURBIE EST EQUIPEE DE TROIS DAE annoncés par la signalétique suivante

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Ils sont situés

1- A côté du Restaurant « La cave turbiasque »-Site choisi, au coeur du village, lieu de grande fréquentation.

2-  a proximité immédiate du  stade de foot

3- A côté du Restaurant « Les Santons » (A proximité des lieux de pratique sportive: tennis, piscine, complexe multisports.)

(Si vous êtes hors La Turbie, une application gratuite pour smartphones, « Staying alive » vous permettra de connaître l’emplacement DAE le plus proche de vous.)

A quoi ressemble un défibrillateur?

Le DAE est protégé par un boîtier dont il suffit d’ouvrir le capot pour dégager l’appareil qui est simplement posé à l’intérieur. ATTENTION: certains coffrets sont équipés d’une sirène anti-vol, ce qui incite à refermer le capot pour arrêter l’alarme ! N’en tenez aucun compte!

coffret

Ouvrez le coffret et prenez le D.A.E.

Cette première fiche, validée par le CIS de Menton, était exclusivement destinée à vous présenter le DAE et les lieux où il est installé dans le village. Dans notre numéro d’Août, nous vous expliquerons, photos à l’appui, comment l’utiliser.

D’ores et déjà, n’oubliez pas que le numéro d’urgence européen à appeler pour alerter les secours est le 112

Continuer la lecture de DEFIBRILLATEUR: Comment ça marche?

Les carrières romaines (suite) par André FRANCO

Dans notre magazine N°3, de Juin dernier, André FRANCO, nous faisait part d’une ruse des deux syndics qui, en 1702, mentionnaient, en préambule, pour définir les biens fonciers, qu’il s’agissait: d’«Un territorio di ruppi e di sassosi de quasi ne un valore ».Un territoire de rochers et de pierres de pratiquement aucune valeur. C’était pour l’imposition!! Hommes de bon sens nos anciens!!!!!

Sur ce cadastre il est fait mention des lieux-dits San Rocco et Lestellier. Sur une carte antérieure de 1602 , nous avons le vocable Lestellier pour définir ce mont à l’altitude de 428 mètres. Empruntant à Philippe Casimir: « Le mont des Justices s’appelait autrefois Lestellier ainsi que l’indique une carte de 1602. Ce fut une carrière des Romains dont la voie passait auprès. C’est de là et d’une autre carrière de Giram sous les plateaux du Golf qu’ils tirèrent les blocs énormes constituant l’ossature du Trophée. Amoretti, Sulzer, ont décrit ce mont où restaient encore de leur temps beaucoup de colonnes brisées que les constructeurs du Monument avaient laissées sur le chantier.

Par ailleurs, Fodéré dans ses relations de « Voyage aux Alpes-Maritimes » sous le Premier Empire, cite dans Tome I: « ll y a une belle carrière dans la descente de La Turbie au Rocher de Monaco. Les Romains s’en servirent à La Turbie pour leur rotonde triomphale ». Toutefois disons que les plaques de marbre pour l’inscription et les ornements viendront de Carrare. De plus, le Lestellier devenu Mont des Justices, avec au pied la chapelle dédiée au saint contre la peste, saint Roch, sont à plus d’un titre, des lieux historiques. Au Moyen- Age, Lestellier devint un mont patibulaire. On dressa à son sommet une potence formée de deux colonnes reliées par une barre transversale.

Photos afp

Merci André! La suite de cette étude paraîtra dans notre LTMV Mag d’Août.

NDLR. André FRANCO a publié aux Editions SERRE: « La Turbie, le Trophée et le laurier » et « La Turbie, passé et avenir » en collaboration avec Sophie DOURS