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UN VIEUX QUARTIER DE LHASSA AU TIBET? (suite)

Lors du Conseil municipal du 13 Décembre 2017, nous avons apporté notre appui au Maire dans ce dossier en instance depuis trois ans. Les différents échanges entre la Mairie et ENEDIS étant restés sans effet à ce jour, chacune des parties rejetant la responsabilité de la situation sur l’autre. Pour compliquer davantage encore le dossier, l’architecte des Bâtiments de France devait valider le projet de nouvel aménagement des câbles, la rue Philippe CASIMIR faisant partie d’un site classé. Lors de la réunion en Mairie qui a fait suite à ce conseil le Maire a effectivement « tapé du poing sur la table », comme nous l’avions suggéré en invoquant la mise en danger des riverains et l’éventualité d’un dépôt de plainte contre ENEDIS. Attitude musclée qui s’est révélée payante puisque les travaux devraient être entrepris avant le mois de Juin.

UN VIEUX QUARTIER DE LHASSA AU TIBET?

Que nenni ! La rue Philippe CASIMIR, à La Turbie, au coeur du village historique, à quelques dizaines de mètres du site protégé du Trophée d’Auguste…

Depuis trois ans, ces fils électriques pendent lamentablement, accrochés aux façades des maisons avec ce message peu rassurant: »DANGER DE MORT »

Des images peu attractives pour les touristes de passage, menaçantes pour la sécurité des usagers, insupportables pour les riverains qui, à chaque orage, sont plongés dans l’obscurité pendant plusieurs heures.

Etrange paradoxe entre ces images dignes d’un pays du tiers-monde et les villes connectées de demain. ENEDIS, nullement gêné, nous impose dans un même temps et un même lieu, les compteurs « communiquants » LINKY auxquels nul ne peut s’opposer et qui équiperont dans les mois qui viennent 35 millions de foyers français. Nous avons déjà longuement parlé de ce compteur dans ces colonnes et il est à craindre que l’actualité nous amène à l’évoquer de nouveau dans les prochains mois

 

Le C.A.P. de l’O.N.F. (Office National des Forêts)

Tous les chefs de l’Office National des Forêts, l’ONF, ont été un jour ou l’autre, confrontés à la difficile épreuve du C.A.P.  Non, il ne s’agissait pas d’un diplôme ouvrant une carrière au sein de ce noble organisme, mais bien du : « Cas Alain Prado »…

Photo afp

Mais qui donc était Alain, disparu brutalement il y a six mois ? Qui peut prétendre définir, en quelques mots, ce personnage hors norme à qui la commune de Cap d’Ail vient de dédier un lieu exceptionnel, la « Clé de Sol », magnifique théâtre à ciel ouvert face à la mer, véritable Epidaure azuréen, créée par Alain et ses équipes, il y a quelques années ?

Une sorte de capitaine Haddock terrien sans la barbe, dont il partageait quelques particularités… notamment des indignations homériques et un cœur énorme ? Un extraterrestre descendu tout droit d’une planète lointaine, pas toujours à l’aise dans notre monde formel dont il avait du mal à intégrer les codes ? Un homme de culture citant Camus et plus encore Nietzsche dont il avait fait sienne la devise : « il faut transgresser pour progresser » entraînant ainsi sa hiérarchie et les élus locaux dans des dossiers… complexes à défendre ? Un dandy décalé, passant sans transition des Weston aux bottes de chantier qui laissaient des traces sur les marches des mairies, signant ainsi ses passages, souvent redoutés ? Un fou d’opéra, capable de faire des centaines de kilomètres dans ce qui avait été une voiture pour assister à une représentation de la Traviata ou de Aïda avec un rêve : voir un jour, PAVAROTTI ou DOMINGO se produire sur la scène de la « Clé de sol » avec les étoiles et la mer pour décors ?

Un peu tout cela, et bien d’autres choses encore. Un visionnaire d’exception plus à l’aise aux commandes d’un bulldozer que devant une table à dessins parfaitement inutile puisque les dessins il les gardait dans sa tête. D’ailleurs, une table à dessins n’a jamais renversé les montagnes. Alain PRADO et son bulldozer si !

Photo afp

Difficile de parler d’un ami qui vient de vous quitter, car pour moi, Alain était et restera un ami rencontré il y a 37 ans sur un chantier privé de Cap d’Ail, le chemin du Signal, où nous avions failli en venir aux mains. Un « frère » spirituel avec qui les échanges, téléphoniques ou par mails de jour comme de nuit, étaient denses, chargés de sens. Avec lui, pas de considérations sur le temps qu’il faisait ou la cherté du poireau à Rungis, mais, à toute heure du jour ou de la nuit, au gré de ses exaltations  ou de son mal-être, de longues digressions philosophiques. Ou encore l’expression de cette phobie quasi-maladive des contraintes administratives qu’il rencontrait.

Alain PRADO, un homme parmi les hommes, mais un vrai. La tête dans les étoiles, les bottes dans la boue, proche du terrain, de ses équipes, amoureux de sa femme, fier de ses enfants, fidèle à ses amis. Adieu Alain !

André-François PELLEGRIN

NICE: 14 Juillet 2016 Marc MAGRO, médecin urgentiste témoigne.

Combien d’articles de presse, d’émissions de radio et de télé, de livres, ont été consacrés, depuis un an, à décrire l’horreur de ce sanglant 14 Juillet niçois ? Probablement des milliers. Tous témoignent des souffrances, des séquelles physiques et psychologiques, de l’insupportable de ces vies détruites. 86 victimes décédées, des centaines de blessés. Un environnement familial, amical, social, marqué à vie.

Comme si cela ne pouvait suffire, il convient d’ajouter les situations difficiles à affronter,  impossibles à oublier, de tous ceux qui, de garde ou de repos, professionnels ou volontaires, sont accourus sur les lieux du drame pour porter assistance. Tous se sont trouvés confrontés à des situations insoutenables. Tous y ont laissé une part de leur âme car le souvenir de ces scènes d’horreur ne s’effacera sans doute jamais de leur mémoire.  Marc MAGRO, médecin urgentiste, que nous vous avions présenté en Mai 2015 (*), était de garde ce soir-là et ses enfants étaient sur la Promenade. Le camion fou est passé à quelques dizaines de centimètres d’eux. Il a voulu donner la parole à tous ces intervenants, inconnus du public, pour nous faire connaître les souffrances qu’ils endurent depuis un an…

Ce pompier, qui interrompt un dîner familial pour sauter sur son scooter et se rendre sur la Prom,  à qui on déclare: « Puisque tu as un scooter, va compter les morts! » Alors qu’il a consacré sa vie à sauver celle des autres, le voilà  slalomant entre les corps étendus pour procéder à ce comptage, Avec le sentiment qu’il ne fait pas son métier et que son action, pourtant indispensable, ne pourra pas être comprise de ceux qui en sont témoins puisqu’il passe sans porter secours ! Imagine t’on ces infirmières, brancardiers, médecins, obligés d’aller de corps en corps, sans s’attarder, afin de déterminer le degré d’urgence, alors que les victimes attendent qu’on leur prenne la main, qu’on leur parle, qu’on les accompagne? Tous ces intervenants auront pendant longtemps, le sentiment de n’avoir pas fait leur job ce soir-là, en tout cas pas celui pour lequel ils étaient préparés. Et pourtant leur action était essentielle.

Nous avons rencontré Marc MAGRO.

M.M.  :  » Pendant les mois qui ont suivi le drame, les collègues soignants, pourtant habitués aux situations extrêmes, devenus eux-mêmes victimes collatérales, ne parvenaient pas à chasser les images, les cris, les silences de ce 14 Juillet 2016. Leur blouse blanche ne leur a pas servi d’armure. Comment oublier la nécessité de faire un choix parmi les blessés? Tous ne pouvaient pas être pris en charge simultanément. Quel est celui   à qui doit être donnée la priorité? Pas le temps de prendre la main d’un blessé et de lui adresser quelques mots de réconfort. L’urgence est au sol, où que se porte le regard. Il faut donc secourir l’un et abandonner l’autre, ce qui est insupportable. Choisir l’enfant plutôt que l’adulte, l’ado plutôt que le vieillard? Autant de situations traumatisantes dont il est difficile de se remettre. Ce livre n’a d’autre ambition que de donner la parole à tous ces soignants inconnus pour les aider à surmonter l’insupportable et à révéler au lecteur cet aspect peu connu de cette soirée du 14 Juillet 2016″

C’est une énorme machine, « le plan blanc » que l’Euro avait permis de préparer, qui a été mise en route ce soir-là, dans les meilleurs délais possibles. Mais pour ceux qui se trouvaient sur la Prom, chaque minute paraissait un siècle. Et pourtant. Comment secourir simultanément des victimes au sol sur 1,7km? Deux univers se sont confrontés: sur le site, une agitation folle, les cris,  la sidération, le sentiment d’abandon, voire même le chaos; à l’hôpital, l’organisation, le silence, les gestes efficaces… Même si, après les gestes qui sauvent, beaucoup d’infirmières, de brancardiers, de pompiers, de chirurgiens, se sont écroulés en larmes.

« Soigner »- Ils  ont pansé les plaies de Nice.

Un livre nécessaire. Pour les témoins et les acteurs du drame. Pour tous ceux qui veulent mieux comprendre ce qui s’est passé ce soir-là. Et une formidable marque d’espoir: l’extraordinaire solidarité qui s’est manifestée.

(*) – Cliquez sur le lien suivant pour mieux connaître le Docteur Marc MAGRO :  http://wp.me/p5ZgNr-3w

MARC MAGRO

Monsieur et Madame MAGRO, ses parents, tenaient le magasin de chaussures “Au pied d’Auguste”, Av. de la Victoire.  Médecin ostéopathe, il passe un Diplôme Universitaire d’urgentiste, spécialité qu’il exerce depuis 1993, à St. Roch à Nice et à Menton. Avec toutefois, un passage par la Fac de Lettres pour décrocher, à 30 ans, dans la foulée de la licence, un DESS de Psychologie. Parce que pour Marc, soigner un corps, c’est bien, mais c’est encore mieux quand on sait comment fonctionne la tête…

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Auteur de nombreux ouvrages, Marc, depuis le portrait que nous vous avions présenté dans LTMVMag de Mai 2015, en a commis un dixième: « Un pouls dans la tête » qui fourmille d’anecdotes relatives au monde de la médecine. Près d’une centaine, qui se lisent comme de très courtes nouvelles qui tiennent en trois ou quatre pages, indépendantes les unes des autres et toutes surprenantes et divertissantes. Un livre parfait pour l’été afin de ne pas « bronzer idiot » et de briller à l’heure de l’apéro!

ADIEU L’AMI…

Bernard SPINDLER nous a quittés Vendredi 24 mars… Une masse de souvenirs envahit la mémoire de tous ceux qui l’ont connu. Dont je fais partie. Bernard assurait la rubrique « Cinéma » de l’émission « Rencontre avec tous les jeunes » que j’animais avec Liliane ROSE… (qu’il a apprivoisée à ce même micro et qu’il allait épouser quelques mois plus tard!)  Bernard arrivait dans le studio, s’enquérait du temps qui lui était attribué sur le « conducteur » de l’émission et lançait sa chronique sans le moindre texte sous les yeux. Au terme de ce temps, à la seconde près, Bernard concluait sa séquence! Ce professionnalisme a déjà été salué mais ce que l’on connaît moins, c’est l’humour dont il savait aussi faire preuve. Un soir, alors que nous étions au micro Liliane et moi après le départ de Bernard, nous l’avons vu revenir, une bouteille et des verres à la main. Et c’est un tout autre personnage qui s’est installé face à nous, à notre totale stupéfaction : un viticulteur de la France profonde qui roulait les RRRRR comme un parfait bourguignon, heureux de nous apporter du ratafia de sa production. Bernard est parti dans un incroyable délire, nous racontant sa vie à la ferme tout en remplissant nos verres… Liliane dont les fous rires étaient légendaires était écroulée. Quant à moi, je ne parvenais pas à reprendre l’émission en main tellement notre « invité surprise » était intarissable. Si bien que le technicien a du lancer un disque pour couper le micro à notre viticulteur de Béchigure-les-Croquettes qu’aucun auditeur n’a soupçonné… qu’il s’agissait du même Bernard!

Bernard SPINDLER / Liliane ROSE / André-François PELLEGRIN

Nous avions lancé une opération « Contre le Noël triste » afin de collecter des jouets destinés aux enfants des orphelinats de la région. Ce que nous n’avions pas prévu, c’était la masse incroyable de jouets qui allait parvenir au 16, Bd. Princesse Charlotte, en provenance de toute la France mais aussi de plusieurs pays étrangers. D’où un autre appel pour recruter des bénévoles afin de trier puis de distribuer ces jouets.  Bernard était présent lui aussi. (Assis en bout de table à côté de Liliane).  Une autre facette de lui, moins connue, celle d’un homme de coeur. Je pourrais encore remplir des pages concernant ce grand professionnel qui aurait pu faire une carrière nationale s’il avait consenti à quitter cette région à laquelle il était profondément attaché.  Adieu, l’ami !

 

QUOI DE NEUF, DOCTEUR ?

C’est la question que nous avons posée à Alessandro MORBIDELLI, Docteur en Mathématiques, astronome, Directeur de recherche à l’Observatoire de la Côte d’Azur, membre de l’Académie des Sciences française mais aussi de l’Académie Royale des Sciences  de Belgique. Une page entière ne suffirait pas pour énoncer les titres et les prix internationaux décernés à Alessandro, -MORBY pour les intimes-, qui sillonne la planète pour faire partager le fruit de ses recherches sur la dynamique du système solaire et plus précisément sur la ceinture d’astéroïdes et la ceinture dite de KUIPER située au-delà de l’orbite de Neptune.  Loin de « rouler les mécaniques », -fussent-elles célestes-, Morby, comme tous les vrais « sachants » sait nous faire partager ses connaissances, en toute simplicité, avec des mots accessibles à tous, alors qu’il s’agit d’un domaine d’une rare complexité. Une dernière anecdote qui situe bien, à la fois la compétence reconnue à l’international de notre académicien turbiasque, mais aussi sa modestie: il détesterait que je vous dise que l’astéroïde 5596, découvert en 1991 par Henry HOLT, entre Mars et Jupiter, a été baptisé « MORBIDELLI », en hommage à Morby.. Trop tard, Morby !

QUOI DE NEUF? disions-nous. Et bien, précisément, la conférence donnée par Morby, à la Médiathèque de La Turbie, le 10 mars dernier, était consacrée à la découverte d’une NEUVIEME planète ce qui va sans doute compliquer un peu la tâche des astrologues… En effet, PLUTON, qui figurait dans leur panoplie, a été victime des progrès scientifiques qui ont permis d’établir que sa masse calculée lors de sa découverte en 1930, était… mille fois supérieure à la masse réelle que les plus récents calculs ont permis de déterminer. En passant de l’obésité à l’anorexie, PLUTON est devenue une planète naine. Exit PLUTON, place à une nouvelle : la planète IX ! (Pour l’anecdote, ce déclassement, voté à la majorité par les astronomes mondiaux réunis en congrès, a été vivement contesté par les chercheurs américains… Et pour cause: PLUTON était la seule planète découverte par un astronome américain!). A porter au crédit des chercheurs : le fait qu’ils aient eu l’humilité de reconnaitre ce déclassement. Les astronomes ne s’étaient pas trompés mais ils ne disposaient pas en 1930, des outils performants pour l’observation et le calcul, qui sont les leurs aujourd’hui.

Credit: Caltech/R. Hurt (IPAC)

En Janvier 2016, il y tout juste 15 mois,  les astronomes BATYGIN et BROWN, indiquent une très forte présomption d’existence d’une nouvelle planète : la Planète IX.  Plus de dix fois supérieure à la masse terrestre, située à environ mille fois la distance Terre-Soleil, elle se  serait formée pendant  les 4,5 milliards d’années de vie de notre système solaire en éliminant tous les autres objets qui auraient eu l’audace de s’approcher de trop près… Problème:  si toutes les observations et tous les calculs concernant la Planète IX suggèrent fortement son existence, en estimant à 0,07% la probabilité d’un simple hasard, nul ne l’a encore observée. Et sa « découverte » ne sera pas simple, car il faudra, après l’avoir localisée, enregistrer son déplacement, ce qui lui confèrera son statut de planète et non de simple étoile ! Alessandro de nous préciser que « GALILEE avait bien vu Neptune, en 1612, mais n’ayant pu détecter son mouvement, il avait considéré qu’il s’agissait d’une étoile ». Osons dire que trouver « une aiguille dans une botte de foin » relève du jeu d’enfant comparativement à la découverte de cette 9ème planète, dont la masse serait un million de fois plus faible que celle de Neptune et qui se déplacerait 35 fois moins vite… A moins d’une observation due au plus grand des hasards, seul le futur télescope LSST situé au Chili et qui devrait être opérationnel en 2022, permettra d’observer son déplacement et de l’enregistrer comme la NEUVIEME PLANETE DE NOTRE SYSTEME SOLAIRE!

Un immense merci à notre Académicien Alessandro MORBIDELLI pour sa disponibilité et son aide à la rédaction de cet article ainsi qu’à Arzu-Marie de la Médiathèque du village.

PROCHAINE ET DERNIERE CONFERENCE DU CYCLE 2017 « SCIENCES DE L’UNIVERS » à la Médiathèque de La Turbie le Vendredi 28 Avril à 19h30, par Céline Le BOHEC du Centre Scientifique de Monaco, sur le thème:

« Observer les manchots…sans les déranger »

Réservation fortement recommandée au 04 93 35 41 45

 

 

 

 

 

 

ACTU SPORTIVE DU VILLAGE

NOUVEAU PARCOURS SANTE

LA TURBIE MON VILLAGE a testé pour vous le tout nouveau parcours santé de la Pinède, accessible à tous: promeneurs, vrais marcheurs et sportifs de tous niveaux. Suivez nos  guides: Jean-Claude BARRAL pour le texte, Cathy BARRAL pour les photos. Peu de parcours santé offrent un tel décor !

Le départ du parcours se trouve dans la pinède à l’intersection des avenues de la Pinède et de la Batterie.
Premier appareil pour des sauts de haie, les matériaux sont en bois. Impeccables, parfaits pour l’environnement, plateforme en gravier brut.
De là on descend vers Beausoleil pour attraper la piste forestière à gauche, vers le fort de la Tête de Chien, Cap d’ail et le deuxième appareil. Et là commence l’émerveillement. Le parcours au milieu des pins surplombe toute la Riviera et la Principauté de Monaco, depuis le rocher jusqu’au cap de San Remo au loin. Par beau temps cette piste devient magique, unique. Les divers appareils se succèdent tout au long du parcours. Beaucoup de travail de bras, certes, et de haut du corps ! Par contre, les coureurs à pied ne pourront pas profiter de l’extraordinaire panorama sur leur gauche en contrebas, la piste est parsemée de pierres, il faut regarder où l’on met ses pieds en courant. Attention aux entorses.
Les appareils se succèdent le long de la piste et en contrebas, jusqu’au demi-tour situé à la plateforme du bassin, pour un retour vers les appareils du bas du parcours, (barres parallèles et planche à abdos).
A partir de là, pour les marcheurs, la piste devient sentier et permet de rejoindre Beausoleil et Monaco en continuant quelques centaines de mètres et Cap d’Ail plus loin avec le tour de la Tête de Chien et retour vers La Turbie.
Pour les vrais sportifs, un sentier à droite rejoint La Turbie vers les anciennes villas de France Télécom, mais là, attention à sa VMA. Travail cardio garanti, car le sentier escalade la falaise sous l’antenne avec des marches hautes, idéal pour le travail des jambes. A chacun sa cadence. A l’arrivée de ce sentier on a le souffle coupé par les fameuses marches, mais aussi par l’exceptionnel panorama. Unique.
On reprend son souffle en descendant vers le village et les installations sportives de La Turbie. Piscine, tennis, stand bouliste et on complète sa journée sportive en utilisant les appareils de la piscine à disposition, rameur, ski nordique etc.
A vos muscles, et à découvrir.

AUTOROUTE BRETELLE A8: OUI MAIS…

L’un de nos lecteurs, Monsieur A.M., nous fait parvenir une suggestion très pertinente concernant l’ouverture future de la bretelle turbiasque. La réduction attendue du flux automobile traversant La Turbie sera efficace à la condition que les automobilistes qui emprunteront cette bretelle ne soient pas lésés financièrement.  Actuellement, les automobilistes se rendant en Principauté qui empruntent l’autoroute A8 dans le sens Nice-Italie, ont le choix suivant:

*emprunter le tunnel en direction de Monaco, sortie 56, coût 2,30€, mais il est souvent fermé pour cause d’engorgement,

*emprunter la sortie  57, coût 1,20€, ce qui les contraint à traverser La Turbie, avec une attente qui peut atteindre 40mn aux heures de pointe, pour aller du péage à la sortie du village, soit moins de 2 km !

* emprunter la future bretelle, sortie Beausoleil, lorsqu’elle sera opérationnelle, coût du péage 2,30€.

L’utilisation de cette bretelle, coûtera donc autant que le passage par le tunnel de Monaco,  lorsque celui-ci est fermé, et 1,10€ de plus que s’ils étaient sortis à La Turbie…ce qui n’est guère incitatif pour un « pendulaire » se rendant quotidiennement en Principauté.

SELON NOTRE LECTEUR, UNE SOLUTION EXISTE !

Les automobilistes souhaitant utiliser cette bretelle dont l’ouverture est prévue pour 2020, paieront certes, 2,30€ au péage de La Turbie, mais une borne installée à la sortie de la bretelle pourrait permettre une déduction automatique de 1,10€ à chaque passage. Le coût final pour les usagers de la bretelle serait donc le même que s’ils étaient sortis au péage de La Turbie: 1,20€. Triple intérêt: pour les usagers, évitement des embouteillages quotidiens; pour le village un allégement du flux automobile et pour VINCI une fidélisation et un meilleur suivi de sa clientèle.

Techniquement l’installation d’un tel dispositif ne devrait pas poser de problème puisque le même système  existe déjà à la sortie des Adrets, en direction de Fréjus. Seule contrainte: obligation de souscrire un abonnement pour un badge de télépéage.  En contrepartie, les abonnés, bénéficieraient d’un gain de temps et d’un confort que les systèmes actuels et futurs ne leur offriront  pas !

Nous soumettons aujourd’hui même par courrier, cette suggestion au Président de VINCI – ESCOTA aux fins d’étude de faisabilité par ses services.

 

 

LINKY-VOLET N°3: LES RISQUES POTENTIELS

TRENTE CINQ millions de compteurs dits « intelligents » vont, dans les prochains mois, remplacer nos actuels compteurs électriques. Baptisés « LINKY », ces compteurs suscitent de nombreuses polémiques concernant notre santé, mais aussi la protection de notre vie privée. Ce dossier est complexe. De très nombreuses parutions analysent les points négatifs comme les points positifs et il est difficile pour l’usager d’accéder à des informations objectives lui permettant de se faire une opinion valable. Notre projet est de vous faire part de notre étude afin de vous épargner de fastidieuses recherches. C’est pourquoi, cet important dossier nécessite  plusieurs volets. Parmi les préoccupations qui émergent de notre étude:

*un risque de santé publique en raison des rayonnements électromagnétiques émis par l’installation elle-même: compteurs, courant porteur en ligne (CPL), concentrateurs.

* un risque d’intrusion dans notre vie privée: ERDF, devenu aujourd’hui, ENEDIS, filiale à 100% d’EDF, connaîtra nos habitudes de vie et pourra utiliser ces données dans un but commercial en dépit de l’affirmation contraire.

* un risque de piratage informatique: quelles que soient les assurances données par ENEDIS, l’intrusion dans sa base de données reste possible: un jeune hacker français y est d’ailleurs parvenu.

* un risque de coupure de courant aux fins de délestage lors des pics de consommation.

* un risque d’augmentation significative de nos factures.

Nous reviendrons sur ces différents points mais d’ores et déjà, nous vous invitons à lire ou à relire les deux premiers volets de notre étude.

Premier volet: CONNAISSEZ-VOUS LINKY  publié le 29 Février 2016:

http://www.laturbiemonvillage.fr/2016/02/29/connaissez-vous-linky/

Deuxième volet : LINKY (suite) publié le 20 Avril 2016:

http://www.laturbiemonvillage.fr/2016/04/20/linky-suite/

La mise en place de ces compteurs pilotés à distance par le fournisseur entre dans un plan général de « villes connectées » qui sous l’annonce flatteuse d’améliorer notre vie quotidienne, traduit en fait une perte d’identité et d’autonomie de l’usager. LINKY sera suivi de l’installation de compteurs identiques pour l’eau et le gaz.

N’hésitez pas à nous faire de vos remarques concernant ce dossier !